Rose et Oliver passèrent une nuit agréable dans une chambre de l'auberge. Port Louis savait se montrer accueillante parfois et le couple gonflé a bloc retourna aux aurores affronter Charles afin qu'Oliver puisse lui aussi obtenir la broche tant convoitée par les corsaires. Il l'obtint après plusieurs heures d'efforts et emmena Rose fêter sa victoire à la Crique des landes.
Rose aimait passer du temps dans cette crique isolée et bien souvent déserte. Le calme qu'offrait la Crique des landes était unique sur cette ile et s' y arrêter était l'occasion de souffler un peu et d'oublier les aléas de la vie quotidienne sur Liberty Island.

Le couple leva le camp lors de la soirée suivante, ils étaient en chemin pour New Kingston lorsqu'il croisèrent la route d'un vieil..."ami".

- Se peut il que se soit.. ?
- Mais oui, c'est lui ! Patanock !

Rose et Oliver se regardèrent, un sourire malicieux accroché a leurs lèvres. L'occasion de se venger des envois gratuits a l'hôpital par cet espagnol était tentant et ni l'un ni l'autre ne semblaient disposés a l'esquiver.

- Il est affaiblit !
- Une balle devrait suffire...
- J'en sens déjà l'odeur de la poudre. Allons y !

Le couple s'approcha furtivement de leur cible s'assurant que cette dernière ne les avait pas repérés. Rose fit remarquer a son mari qu'il serait judicieux d'exercer son art le plus secret sur l'espagnol avant de le renvoyer a l'hôpital. Oliver lui répondit d'un baiser et s'exécuta, visiblement ravis.

- Il ne l'aura pas volé si je puis me permettre, dit Rose en riant bientôt rejoint par Oliver.

Noel était passé et avait emporté avec lui la frénésie qui habitait les iliens. Chacun avait repris ses activités et bientôt on ne trouva plus de trace, si ce n'est quelques guirlandes oubliées, des fêtes passées. Rose et Oliver se rendirent à Port Louis afin de mener leurs quêtes à bien, il y firent la rencontre du nouveau gouverneur français, Petit Claude, agé d'à peine 10ans. L'anglaise se demandait comment un enfant pouvait être apte à gouverner, peut être avait il un quotient intellectuel plus élevé que la moyenne ? Peut être n'était ce qu'une mascarade à la française ? Et si cela s'avérait être le cas, qui tenait les ficelles ? L'esprit tordu de l'épouse Hardy ne cessait de se poser des questions jusqu'à ce qu'une petite main vienne tirer la manche de sa chemise.

- Vous zetes madame Rose, demanda le gamin ?
- Oui, c'est moi, dit elle en se penchant vers son interlocuteur.
- Ze vous zai mit zur ma liste des zautorisés, vous et votre mari !
- Ah ? Et bien je t'en remercie petit homme, lui répondit Rose en souriant légèrement.
- Mais attenzion, za veut dire que vous zaussi vous devez agresser personne, d'accord ?
- Nos intentions sont pacifiques, il n'y a aucune crainte a avoir. Mais dis moi, petit gouverneur, sais tu ou trouver Charles Henry De la Molinière ? Cela fait tellement longtemps que je ne suis pas venue...
- Oh zette grozze brute la ! Il est la bas, dans la maizon de france, dit Petit Claude en pointant du doigt une immense porte de bois.

Rose ne c'était pas apercu des énormes changements de la ville, et se rendit aux portes de la maison en cherchant du regard d'autres éventuels changements. La porte était faite d'un bois lourd, si lourd que la jeune femme eu bien des peines à l'entrouvrir. Elle déboula sur un petit chemin pavé jonchant la mer et s'attarda quelques instants, les cheveux au vent, pour écouter le tintement des vagues qui venaient mourir contre le sable. Le "tic" caractéristique du bruit que font deux lames lorsqu'elles se rencontrent vinrent perturber ce moment de quiétude et la jeune femme se rappela pourquoi elle était venue jusqu'ici. Ce bruit conduisit la jeune femme jusqu'a l'espace d'entrainement de la maison où se déroulait un combat entre deux français.
La vainqueur vint saluer Rose et se présenta à lui sous le nom de Charles Henri de la Molinière et vanta ses mérites de fier bretteur.

- Vous etes donc si fort, demanda Rose arborant un mince sourire ?
- Cette broche en est le témoignage belle dame, répondit le bretteur en désignant le bijoux accroché a sa veste.

- Mh, c'est tres interessant. Que.. Diriez vous de vous mesurer à une lame anglaise ?
- Avec tout le respect que je vous dois, chàre madame, je serais bien attrister de devoir abimer un si joli visage, dit le guerrier.
- Allons, il vous faudrait pour cela etre capable de me toucher. Auriez vous peur, demanda t'elle dans une moue exagérée.
- Oh  je ne.. commenca l'homme.
- Peut être est ce là le témoignage d'une lacheté typiquement française après tout, j'aurais du le prévoir ...
- Vous m'offencez.
- Justement ! Vous n'allez tout de meme point laisser une anglaise baffouer ainsi votre honneur. Gageons cette broche ! Combattons !
- Peut etre seriez plus séduisante avec quelques balaffres après tout, dit il en se mettant en garde. Cette broche reviendra au vainqueur ! Ahaha autant dire tout de suite qu'il ne changera point de main !
- Vae victis... lança Rose en tirant sa lame de son étui.

Le combat s'engagea entre les deux jeunes gens, Charles fut le premier à infliger des blessures mais Rose ne se découragea pas pour autant. La jeune femme était plus rapide et plus agile que le bretteur francais et malgré sa faible puissance de frappe elle parvenait tout de même à infliger des dommages conséquents à son adversaire. Le combat dura des heures et se solda finalement par l'échec du bretteur francais, Rose ayant trouvé une ouverture suffisante afin de lui infliger le coup de grâce. Charles tomba à genoux et poussa un long râle avant d'adresser ses félicitations à l'épouse d'Oliver.

- Ah, je dois bien admettre que vous êtes une dure à cuire, madame, dit il en reprenant son souffle.
- Vous n'êtes pas mal non plus, répondit Rose en s'asseyant sur les marches de l'estrade d'entrainement.
- Je crois que ceci vous appartient désormais, lança t'il en faisant glisser sur le sol un petit objet couleur argent. Permettez moi de vous abandonner.. J'ai quelques entailles à soigner, dit il en souriant.

Rose saisit le bijou entre le pouce et l'index avant de saluer brièvement le bretteur. La broche était faite d'un argent si pur qu'il luisait divinement à la lumiere du soleil. La jeune femme, friante de bijoux et de pierres précieuses n'arrivait plus à le quitter du regard jusqu'a ce qu'une voix s'élève dans les airs.

- Qu'est ce donc, demanda Oliver ?
- Ah te voila. Ceci ? C'est le témoignage de mon habileté de bretteuse.
- Oh, déjà ? Et cela aura été plus rapide que je ne l'imaginais. A mon tour maintenant, dit l'anglais plus déterminé que jamais.

: La guerre gronde au coeur du temple. Et ailleurs.

Nous savions ce qui nous attendait en ces lieux. Nous avions, par le passé déjà, foulés ce sol maudit où la mort n'a de répit et étend, sur nos âmes fragiles, ces ailes noires. Nous avions survécus alors et comptions bien renouveler cet exploit.
Un vieil homme assit sur les marches nous interpela lors de notre arrivée. Il redoutait les monstres du temple et nous réclama de l'aide afin d'apaiser ses craintes, en échange de quoi il nous offrirais un objet de collection.. Oliver et moi nous sommes alors machinalement regardés, souriant, avant de déclarer d'une seule voix que nous acceptions.
La chasse aux pucelles commençait...

***

Cela fait plusieurs jours que nous combattons les monstre du temple. Ce soir, si nous avons de la chance, nous aurons atteint l'objectif de cette rude besogne. 

***

Lassés, démotivés et pourtant si près du but... Nous sommes partis du temple, le vieux attendra, nous ne sommes pas ses larbins.
Nous sommes rentrés dans la nuit à New Kingston, et nous nous sommes reposé dans les locaux du détective Sir Holmes. Nous devions être en forme pour le congrès médical qui se tiendrait le jour suivant dans le palais du gouverneur.

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Nous ignorions que Tequila était enceinte et qu'elle était sur le point d'accoucher... Quelle surprise. J'ai eu le privilège de tenir dans mes bras un des prématurés... Que d'émotions.

***

Fin décembre voit arriver les premiers flocons de neiges et Noel. New Kingston fleurit de décorations en tout genre et l'on observe avec amusement ses habitants passer d'échoppe en échoppe à la recherche de cadeaux.
Oliver et moi sommes partis à la recherche du père Noel afin de recevoir nos présents... Une étrange rumeur nous conduisit jusqu'à la cabane de l'ermite, où parait il est caché l'atelier du pere Noel.
Apres avoir soigneusement inspecté la cabane de l'ermite, sous les yeux écarquillés de ce dernier, nous avons décelé une faille dans le plancher... Une trappe. Nous avions trouvé l'entrée du repaire et ne tardions pas y pénétrer.

En l'espace de quelques minutes Oliver et moi retrouvions nos yeux d'enfants et ce fut avec un sourire presque béat accroché aux levres que nous nous sommes permis de visiter ces locaux.
Tout semblait irréel... Magique... Jusqu'à ce que ...

Une bande de lutins furieux envahirent les lieux, nous attaquèrent et nous obligèrent à prendre la fuite tels deux vulgaires lapins...

Nous nous sommes caché dans une crique non loin de la cabane de l'ermite. Nous y trouvâmes un pirate, Ammokk, paisiblement endormi.
A peine avions nous retrouvé notre souffle qu'une rumeur s'offrit à nos oreilles. Les lutins se dirigeaient vers la ville anglaise..
Nous savions où aller.

Ah ! Et pour Noel, des sucreries.

Une cravache fouetta le sol. Le son qu'émit l'objet résonna dans toute la cabine du navire. La femme qui tenait l'objet sourit et fit une moue avant que l'homme à qui était adressé ces gestes approche d'un pas distingué. Les deux jeunes gens se tenaient debout l'un en face de l'autre avec pour seule séparation la table du capitaine. Il sourit, elle lui rendit son sourire avant de se mettre a courir joyeusement autour de la table, coursée par son compagnon. Bien vite la jeune femme fut rattrapée par l'homme au bonnet rouge, non pas qu'il courrait plus vite qu'elle, non. Mais par ce qu'elle le voulait, ils le voulaient tout les deux.

Dans ses bras, la jeune femme se laissait embrasser le cou avant de faire volte face et de donner un baiser langoureux. Ils se regardèrent longuement avant que l'un prenne la parole :
- Il est temps de quitter ce lieu tu ne crois pas ?
- Oui. L'entrainement a porté ces fruits, partons.

*

Il ne fallut que deux jours aux amoureux avant de retrouver la ville ou ils avaient élus domicile, New Kingston la belle. Les deux anglais, coupés du monde pendant leur séjour aux mines, apprirent bien vite qu'ils avaient manqué d'une journée un bal donné dans la ville. Rose fut bien déçue jusqu'a ce qu'Oliver lui apprenne qu'en plus de ce bal avait lieu un concours orchestré par ce qui restait de la Main Noire. Concours regroupant de nombreux voleurs et bien évidemment ayant pour but de dépouiller le plus de bourse possible.

- Finalement je ne regrette pas de n'avoir pu assister à ce bal, dit Rose.
- Je n'aurais pas aimé me faire détrousser non plus. Au final tout est bien qui finit bien, en conclu Oliver.
- Amour ? Qu'est ce que ce bâtiment ? Etait il là à notre départ ?
- Non... Je n'en ai pas le souvenir. Allons voir en passant.

Le couple découvrit les installations d'un nouveau venu sur l'ile, Sir Holmes le détective privé. Celui ci offrit sa chambre au couple qui fut heureux de passer la nuit dans ce nouveau lieu. 

Le matin suivant Rose se réveilla seule dans le lit.
Surprise, la jeune femme se leva et alla machinalement observer par la fenêtre la rue de New Kingston, se demandant où pouvait bien être son mari. Elle n'eut pas le temps d'y réfléchir bien longtemps, le claquement d'une porte se fit entendre puis des pas et enfin Oliver apparut, ramenant avec lui un petit déjeuner copieux.

- Il y a une affiche en ville, apparemment une troupe de saltimbanques a débarqué en ville, ils tiendront un discours sur la place cet après midi, dit l'anglais.
- Ah oui ? Nous irons voir.

*

L'après midi sur la place de New Kingston
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Rose et Oliver se regardèrent en souriant lors de l'énonciation de l'épreuve d'entraide. Ils s'y inscrirent dans l'après midi ainsi qu'a l'épreuve Stop ou encore.

- Mon amour ? Tu sais que nous n'avons aucune chance à l'épreuve d'entraide, demanda Rose ?
- Mais l'important est de participer ! Et puis je rêve d'une coupe en chocolat !

Le couple éclata de rire, attendre le combat ne les stresseraient pas.

*

Rose et Oliver firent leur entrée dans l'arène où allait se passer le combat des Olympiades III. Droit devant eux se tinrent leurs adversaires : Candyce, la combattante venue de France et son médecin Señorita Nutella à la fraise, médecin itinérante de l'ile. Les deux binômes se saluèrent brièvement. Rose reçu également, avant de combattre, quelques encouragements...

... La lute pouvait commencer. Les deux femmes croisèrent le fer durant des heures.
L'issue du combat fut sans surprise, Rose a bout de force ne pu parer la lame de Candyce. La française adressa une dernière parole a l'anglaise avant de porter son dernier assaut.

Rose et Oliver quittèrent l'arène, après un bref passage a l'hôpital. Rose n'avait que quelques hématomes qui d'après un infirmier disparaitraient rapidement.

- Bien. Et maintenant, demanda Rose s'efforcant de cacher sa déception ?

Oliver lui répondit d'un sourire avant de fixer l'horizon et l'immense monument qu’on pouvait apercevoir au loin. Rose comprit.

- Et bien allons y. Allons au temple maya !
- Cent pucelles nous y attendent. Il va falloir affuter nos lames, dit Oliver.

[Quelques soucis de temps (ahah :p) m'obligent a ne faire qu'un résumé des evenements passés dans ce chapitre. Que les lecteurs m'en excuse, je réécrirais plus tard l'histoire avec plus de détails ^^']

La guerre s'était enfin achevée et les deux amoureux purent se rejoindre a New Kingston.

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Ils participèrent aux secondes Olympiades ou ils arrivèrent sur la deuxieme marche du podium lors de l'épreuve d'entraide.

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Mais le temps de paix ne dura que trop peu, une étrange nouvelle frappa l'ile et affola la populace. Un pirate du nom de Van Buyck avait accosté sur l'ile et était a la recherche d'un trésor. Il envoya sur l'ile son second, connu sous le nom de "Le Graveleux" qui ne manqua pas de ravager l'ile, accompagné par ces hommes. Les corsaires de toute nations se rendirent au centre de l'ile ou ensemble ils combattirent la flotte du pirate. Le Graveleux replia ces troupes et Van Buyck fini par s'en aller vers d'autres horizons... Laissant derriere lui l'acces fraichement ouvert du temple maya. Les époux Hardy ne manquèrent pas de s'y rendre parmis les premiers. Ils y découvrirent de nouveaux et nombreux ennemis.

Sealover organisa par la suite une reception surprise au repere des pirates en l'honneur de sa tendre Téquila qu'il demanda en mariage le soir meme. Rose rencontra les differents pirates de l'ile et fit plus amples connaissances avec Don Melinigos. Le pirate guida la jeune femme au travers du repere pirate sous la surveillance d'Oliver, jaloux de voir sa femme en compagnie d'un autre homme.

Ce dernier quitta précipitamment le repere visiblement furieux. Rose, par fierté, decida de ne pas suivre son mari mais Melinigos convainquit la jeune femme d'aller le retrouver. Ce fut en cette journée que le desir d'une liberté nouvelle naquit au plus profond des entrailles de la jeune femme alors qu'elle serrait son anglais dans ces bras...

Quelques semaines plus tard la guilde de Rose, sans l'aide de cette derniere, organisa le pillage de la ville espagnole. Ce qui abouti a un echec total, la plupart des participants durent s'enfuirent,d'autre finirent entre les mains de la justice espagnole. Oliver reçut une balle d'un tireur nommé Don Djezoùs Dellago. Il échappa de peu a la mort. Rose passa plusieurs jours au chevet de son époux qui se rétablit plus vite qu'elle ne l'esperait. Ils se retrouvèrent bien vite a voyager.

Une opportunité. Rose revint à Port Louis accompagnée de son époux. La ville déserte semblait s'offrir d'elle meme et a la tombée de la nuit le chant funèbre de la Main Noire retentit dans la ville francaise. Mais un autre cri résonna dans la ville alors que l'heure fatidique approchait... Une bande d'hollandais atteints d'un mal étrange pénétra la ville et envoya a l'hopital les quelques francais hors de leur maison, Rose échappa a leurs griffes grace au pirate Hendrix, present a l'occasion du pillage. Ce dernier fut une réussite. Tout était parfait. Tout ou presque, Rose avait été vue en compagnie des autres membres de sa guilde et fut aussitot bannie de sa nation. Elle ne reviendrait plus parmis les francais, elle le savait et ne regrettait rien. Un sourire aux levres en laissant tomber son bandana bleu....

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Le temps changea, Rose laissa Oliver le temps d'achever une quete. Puis reprenant le chemin de la ville anglaise la jeune paria se retrouva nez a nez avec celui qui quelques semaines plus tot avait brutalisé l'homme qu'elle aimait. Elle le remercia a sa façon...

Puis le couple fut a nouveau réuni et choisit de s'isoler quelques temps dans les profondeurs des mines du crane. Rose reçut un cadeau. Une fine boite de velours qu'elle s'empressa d'ouvrir. A l'interieur était disposée une étoffe d'un rouge éclatant qu'elle mit aussitot a son front, l'Angleterre comptait officiellement une nouvelle alliée.

Quand la main noire revêtit le pavillon sombre. Mad Wiggins devint l'un d'eux...
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Le calme revint. Le couple alla s'enfoncer dans les entrailles des mines une fois de plus. Ils y rencontrèrent un francais, Alexander.

Les elections suivantes conduisirent Ching Shih a gouverner l'Angleterre. Ce mandat fut une catastrophe sans nom. Un soir a l'auberge de New Kingston, un drame se produisit alors qu'une manifestation ayant pour but la réintégration de Bouyoul se déroulait dans la ville.
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Rose et Oliver furent réhabilités apres un mois. L'anglaise, de retour au temple s'offrit le luxe d'envoyer Fugor a l'hôpital lorsque celui ci jura de tuer toute les Mains Noires qu'il croiserait. Quand a Oliver, il faillit se faire arracher à la vie par Marius et l'ordre...
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Le couple anglais continua paisiblement sa route jusqu'a ce qu'un hollandais, Yop, ne leur barre le chemin. Celui ci eu raison d'Oliver mais pas de Rose. Quelques coups de la jeune femme suffirent a l'envoyer a l'hopital.
Puis la révélation. Pourquoi restait elle avec eux ? Pourquoi rester avec des gens qui s'avéraient si differents désormais ? L'époque ou la Main Noire était crainte de tous était révolue, les membres de cette organisation comptait a present plus d'incapables que de réels forbans...Rose préféra laisser ces moins que rien s'amuser entre eux... Oliver et bon nombres des membres les plus récurrents de la guilde décidèrent d'en faire de même. Ou pas. Personne ne le savait encore, mais une sombre page de Liberty venait de se tourner... Certes les quelques derniers membres tentèrent un coup d'éclat :
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... évidement, sans grand succès.

Les époux Hardy se rendirent après la célébration de leur union aux Mines du crane afin d'achever leur quêtes et d'offrir a Rose le moyen de se perfectionner d'avantage en combat. Mais au dehors la guerre faisait rage entre leur deux nations, Oliver fut rappeler a New Kingston en urgence et c'est seule que Rose se rendit à Port Louis. Mais rester en ville, aider la France, non Rose se refusait à leur apporter le moindre soutien. Les fiers guerriers français n'avaient jamais été là pour elle, bien trop occupés a entretenir leurs propres personnes. La jeune femme étaient aux abord de la ville lorsqu'un homme se présenta a elle ensanglanté. Dans un dernier souffle il tendit un drapeau a la française.

- Oh misère, il fallait que cela m'arrive, fit elle sans même se soucier du sort de l'homme.

*
Rose examinait le tissu du drapeau et observait les environs, espérant se décharger de ce poids. Elle n'eut pas l'occasion de l'abandonner discrètement, un second individu apparut a ces cotés et se présenta sous le nom de Paul-Louis D'Archibald. Lui aussi était le détenteur d'un drapeau de guerre.

Ils passèrent le reste de la journée a attendre le moment fatidique ou ils devraient valider les drapeaux. Rose serrait les points, si elle désertait maintenant elle serait sans nul doute bannie de la France, comme n'importe quel traitre. La nuit tombée, elle valida le drapeau et partie sans tarder.

Quelques semaines passèrent et virent une nouvelle menace planer au dessus de la France. Rose et ces acolytes envisageaient de prendre l'avant post Louis le Grand. Mais les choses ne se passèrent pas comme ils l'auraient tous souhaité. Les guerriers de la guilde durent se replier, certains furent envoyé a l'hôpital et Rose, surprise dans la tour en compagnie de son mari devint paria.

Certains membre de la guilde aurait aimé que la jeune femme fasse une demande une naturalisation anglaise mais Rose ne l'entendit pas de cette oreille. Elle attendit sagement l'élection d'un nouveau gouvernement et soudoya le nouvel élu, Charles de Craon. Son soutien en poche elle revint dans sa nation natale a la barbe de ceux qui la soupçonnait deja d'appartenir a la Main.

Les jours devinrent des semaines et un mois s'écoula sur l'ile de Liberty. Rose était finalement restée a Port Louis, se remettant non sans effort des evenements passés. Desireuse de se changer les idées elle se rendit un beau matin au marché de la ville et y fit quelques achats. Puis ne souhaitant pas trop s'attarder la jeune femme se faufila dans une ruelle et vit surgir devant elle une rose d'un rouge intense.

- Pour la plus belle des françaises, dit une voix.

Le coeur de Rose fit un bon dans sa poitrine, cette voix, elle l'aurait reconnu entre mille. Elle fit volte face et sauta dans les bras de l'anglais, le serrant tres fort.

- Oliver ! Enfin !
- Ma douce, lui répondit il en souriant.

Rose saisit le visage rond de l'anglais entre ces mains et ne pus s'empecher de repenser a l'enfant qu'elle avait perdue. Son sourire s'envola. Oliver fronça les sourcils et demanda a sa compagne si tout allait bien. La francaise fixa lointainement l'homme puis lui répondit qu'avec la presence de ce dernier tout allait pour le mieux...

*

: Port Louis en amoureux
Je n'allais pas bien ces derniers temps. Mais depuis qu'Oliver m'a rejoint dans la ville bleue je commence à me remettre des evements qui me sont tombé dessus. Je ne pensais jamais vraiment me relever de ce qui m'est arrivé mais la main tendue d'un anglais amoureux peut faire des miracles, meme lorsqu'il est question d'un etre fabriqué de sa chaire.
Dans quelques jours nous quitterons le ville francaise, Oliver m'a confié qu'il devait se rendre au Nord Est de l'ile, il doit rencontrer un homme. Sans doute pour des échanges commerciaux, il ne m'en dit pas plus.
Oh, j'ai enfin intégrée la guilde qui me faisait envie. J'y ai trouvé des gens de la meme trempe que moi et qui m'ont vite intégré en leur rang. Aujourd'hui je rend hommage à cette nation qui m'a tant aider, la France retiendra mon nom.

*

Le couple plia bagage et partit de Port Louis. Ils ne mirent qu'une journée pour dépasser la Grotte du Dragon, un jour de plus pour atteindre et franchir la hollande. Oliver et Rose trouvèrent refuge auprès des moines du Monastere. Les religieux les invitèrent a se repaitre et se reposer dans leur sainte demeure. Il repartirent a l'aube pour une dernière marche.

- Et bien amour, tu ne suis plus ? s'amusa la française
- Attend que je te ratrappe, lui répondit l'anglais sur un ton de defi
- Me ratra-quoi amour ?

Rose et Oliver se fixèrent silencieusement durant quelques secondes avant de se courir après. Leurs rires résonnèrent longtemps dans la jungle environnante avant que la française de se laisse attraper par un Oliver éreinté. Rose s'assit sur les genoux de son fiancé et lui offrit quelques tendresses.

- Oooh, regardes, dit doucement Oliver.

Rose dirigea ces yeux jaunes dans la direction indiquée par l'anglais et aperçut entre les quelques arbres le sable caractéristique d'une plage des Caraïbes.

- Nous sommes presque arrivé, dit Oliver en déposant un baiser dans le cou de sa belle.
- Nous passerons par la plage ?
- Oui, Bago... L'homme que je veux voir est situé sur la dune, la bas.

La française sourit en regardant vers la plage puis son anglais. Oliver fit un signe de tête et le couple se rendit sur la plage. Les pieds dans le sable, Rose fermait les yeux sentant le vent caresser sa peau alors qu'Oliver, derrière elle, la serrait dans ces bras. Nul doute qu'ils seraient resté là, l'un contre l'autre durant des heures. La française frémit, l'océan était le plus beau des spectacles. Elle avancait vers les vagues en enlevant un a un ces vêtements, commençant par ces bottes, elle dénoua ensuite son corset, enleva sa chemise et termina par son pantalon. La demoiselle en tenue d'Ève plongea dans à l'eau.

Elle réapparu quelque mètres plus loin, semblable a une sirène,  cherchant Oliver du regard. Mais ca silhouette n'était plus là.

- Oliver ?.. OLIVER ?

Rose regardait tout autour d'elle, écarquillant les yeux sous l'effet de la stupeur. Il surgit alors de l'eau et arracha a la francaise un cri.

- Aah ! Tu m'as fait peur espèce d'idiot, lui dit elle alors qu'elle l'éclaboussait.

Oliver ne put répondre a la jeune femme tant il riait. Rose marmonna quelques instants puis fini par rire avec son compagnon... Ils choisirent de camper au bord de la plage, attendant l'arrivée du contact d'Oliver.
Au lendemain, le couple se rendit au bout de la dune. Oliver changea de comportement et Rose comprit bien vite les intentions de l'anglais, son cœur battait la chamade.

(cliquez dessus)

Rose, parvenue à proximité de la tour anglaise, se sentait galvanisée par l'ambiance moribonde qui y siégeait. Une nouvelle nausée accompagna la jeune femme alors qu'elle évitait soigneusement plusieurs guerriers rouge se faufilant ainsi un peu plus vers la ville anglaise. Les nausées, la jeune femme pensait qu'elle avait attrapée le mal du pays, un mal si fréquent, qui finirait par passer avec le temps... Elle préférait ignorer au mieux ces étranges symptômes au profit d'une stratégie tordue qui lui permettrait d'enter a New Kingston. Quelle surprise serait ce pour Oliver. La française posa son sac aux abords de la foret. Surmontant quelques branches, elle aperçut, un sourire aux lèvres, la ville rouge.
Impatiente, Rose écourta une halte méritée et fila vers la ville.
La ville anglaise se dressait maintenant sous ces yeux écarquillés, elle n'était plus qu'a quelques mètres lorsqu'une douleur indescriptible la frappa au crane... Puis le vide.

***

-Aaahh...

Rose reprenait ces esprits, elle porta machinalement une main à son front et y senti un bandage. Sa vision encore floue se stabilisa assez pour qu'enfin la jeune femme puise réaliser qu'elle avait été rapatriée à l'hôpital de Port Louis.

- Que s'est il passé ? Hého ?

Des pas s'agitèrent non loin du lit de Rose et une voix lui répondit :

- Mademoiselle. Vous avez était très courageuse. Oser vous approchez autant de New Kingston dans votre état est un exploit ! Vous faites une fière guerrière de France !
- Oh mais je... ne... balbutia t elle.
- Ne bougez pas. Vous avez était attaquée par un de ces satané anglais et..
- Il faut que je parte, commença la jeune femme en tentant de se lever. Aaahh !

Elle était a demi levée lorsqu'une douleur au ventre l'obligea a se recoucher. Elle ferma les yeux en écoutant la voix de plus en plus lointaine de l'infirmière...

Des gifles.
- Mademoiselle ? Mademoiselle !
Rose ouvrit les yeux et par reflexe se saisit de la gorge de l'infirmière qui tentait de la réveiller. Prenant conscience de son geste elle lacha prise.
- Excusez moi, dit elle froidement alors que l'infirmière se massait la gorge. Cela fait combien de temps que je suis... ?
- Vous vous êtes assoupis durant deux jours. Kof kof !
- Deux jours !

Rose se redressa, la douleur de son ventre se fit sentir moins intensément. La française y porta sa main en regardant l'infirmière qui demeura silencieuse un moment.

- Je suis sincèrement désolée, fit la femme en baissant la tête.

Rose ne comprit pas. Soudain, écarquillant les yeux, elle tourna doucement la tête vers le bas de son lit. Elle devait avoir était amputée. La française souleva le drap de son lit d'une main tremblante et constata dans un soupire intérieur que ces membres étaient intactes. Ne comprenant décidément pas les dires de l'infirmière Rose fixa cette dernière intensément.

- Je ne ... commença Rose.
- Il n'aurait pu survivre hors de votre ventre...

La jeune femme senti le poids du monde s'affaisser sur ces épaules. Son teint devint blême, ces yeux fixaient le vide. L'infirmière hésita un instant puis reprit :

- Le foetus, continua l'infirmière, n'était pas assez développé pour cela. Je suis désolée.

La française se recroquevilla sur elle même, les larmes aux yeux. Se sentant coupable de ne pas avoir réalisé qu'elle était enceinte malgré les nausées, coupable d'avoir eu la folie de croire qu'elle aurait pu atteindre la ville anglaise sans encombres... Que penserait Oliver de cette histoire ? Non il ne devait pas savoir... C'était sa seule faute. Personne ne devait savoir. Une main se posa sur l'épaule de Rose, elle leva la tete les yeux larmoyants et vit l'infirmière s'assoir à coté d'elle. Cette dernière prit la jeune femme dans ces bras. Rose fondit en larme, ne pensant jamais se relever de cette épreuve. Pourtant il le faudrait bien...

Se retrouvant seule, Rose se décida à quitter la ville hollandaise afin de se rendre plus au nord de l'ile. Une journée à travers jungle conduisit la jeune femme jusqu'à l'avant poste Van Ders, la tour hollandaise. Une aubaine pour la française qui décida de s'y poser pour la nuit.

Le soleil levant illuminait les murs de Van Ders. Bientôt ces rayons vinrent caresser le visage de la jeune française qui se réveilla doucement. Toutes pensées tournées vers Oliver, Rose déjeuna paisiblement dans la tour jusqu'à l'arrivée d'un hollandais qu'elle salua.
- Madame, vous n'êtes pas la bienvenue dans la tour !
- Co..Comment ?
- Vous m'avez bien entendu, nous soupçonnons une organisation, la RoseCroix, d'intenter une action contre Van Ders sous peu, cette guilde étant française nous ne tolérons aucun bonnet bleu ici. Partez.
- Oh je ... Et bien. Soit je m'en irais après...Oh... 
- Madame ? Est ce que tout va bien ?

Rose fut prise de nausées, elle vacilla mais échappa a la chute grâce au soutien du hollandais. Malheureusement pour ce dernier la jeune femme rejeta son déjeuné sur ces bottes... Il parut gêné, même ecoeuré et recula de quelque pas.
- Je suis désolée.. dit Rose dont le visage revêtait une couleur rouge écarlate.
- N'oubliez pas, les français ne sont pas les bienvenues à Van Ders, dit il avant de s'en aller en s'efforçant de ne pas regarder ces bottes.

Il est dit que Rose continua sa route jusqu'au nord de l'ile, d'autre racontent qu'elle fut contactée par les membres de cette organisation, la RoseCroix, et qu'elle en accepta un marché afin de prendre la tour hollandaise. La lumière sur cette affaire ne fut jamais levée. La seule détentrice de la vérité se dirigeait quelques temps apres cette étrange affaire en direction de la tour Anglaise... Bien qu'Oliver lui ait fortement déconseillé, la française sans nouvelles de son compagnon ne prit pas la peine de mesurer les risque de s'aventurer en terre rouge

Il fallut au couple une semaine entière avant qu'ils ne puissent à nouveau se rejoindre sur l'ile. Ensemble, ils prirent la décision d'aller vers les terres hollandaises, Rose avait quelques quêtes à mener alors que son compagnon devait y faire quelques achats.

Ils traversèrent jungle et mont rocheux avant d'atteindre Ulungen, la capitale de la colonie hollandaise de l'ile. Rose laissa son anglais aux mains d'un commerçant de la ville afin d'aller glaner quelques indices, dans les rues alentours, au sujet des quêtes qui lui avaient été confiées. Lorsqu'elle revint vers la place du commerçant, elle y trouva son compagnon en pleine discution avec un Hollandais.

- Oui évidemment, commença Oliver avant de tourner les yeux vers la française. Ah ! (il tendit le bras et en entoura la jeune femme lorsqu'elle arriva a sa hauteur) Je te présente Rose, ma compagne.
- Voici donc la fiancée de ce bon vieux Oliver ! (il baisa la main de la jeune femme) Ravie de faire votre connaissance.
- Enchantée, monsieur..
- Gaart. Gaart Hoofeln, pour vous servir.

Ils échangèrent quelques mots avant que Gaart ne dut s'absenter. Oliver en profita pour faire visiter la ville à la française, qui s'en trouva ravie. Le soir venue ils dinèrent, éclairé par une chandelle, sur une terrasse de la ville. Tout aurait était parfait si un perroquet ne se posa pas dans l'assiette de Rose. L'anglais amusé par la stupéfaction de sa compagne détacha la lettre que portait l'oiseau, lorsqu'il en lu le contenu son sourire s'effaça. La française oublia son assiette souillée et demanda à son compagnon :

- Est ce grave, amour ?
- Je dois retourner à New Kingston au plus vite.
- Oh non...
- Il le faut, ma douce, dit il d'un air suppliant.
- Puis je au moins t'accompagner ?
- Les tentions sont en hausse, te balader dans les rues de la ville anglaise risquerait de mettre ta vie en danger, je refuse de te voir courir un tel risque !

Rose fut d'abord surprise de recevoir une réponse si autoritaire puis baissa la tête, résolue a devoir laisser son amour s'en aller sans elle.

- Je... J'en profiterais pour mener mes.. quêtes a bien, répondit elle simplement.
- Qu'est ce que... commença Oliver ?
- Oh rien, une poussière dans l'œil...

Ils finirent de diner en silence avant d'aller se coucher dans une chambre de l'auberge d'Ulungen. Cette nuit là, ils dormirent entrelassés comme jamais.